Quelle qu’elle soit, l’activité physique est nécessaire même lorsque l’on atteint un âge avancé. Bouger permet de réduire l’invalidité et d’améliorer la qualité de vie des aînés.
A contrario, l’inactivité physique est accompagnée d’un cortège de problèmes qu’on dit liés à l’âge, mais qui pourraient être réduits en évitant la sédentarité. Celle-ci provoque en effet une diminution de la densité osseuse et de la force musculaire. Le manque d’activité physique est ainsi l’une des principales causes des maladies du grand âge, car elle affaiblit notamment le cœur et les poumons.
La personne inactive sur le plan physique devient moins souple. Or la flexibilité et la force musculaire sont nécessaires à la mobilité et donc à l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne.
L’activité physique de son côté renforce l’équilibre et prévient le risque de chute lié à la diminution de la masse osseuse.
Le sport chez les personnes âgées a un effet protecteur contre plusieurs maladies chroniques et problèmes de santé, notamment :
- l’arthrite,
- les maladies cardiovasculaires
- le diabète de type II,
- certains cancers (colon, sein),
- l’ostéoporose,
- l’hypertension,
- l’angoisse,
- la dépression…
En outre, une activité physique régulière a un effet bénéfique sur les capacités fonctionnelles et cognitives (surtout la mémoire et l’attention). Elle soulage les symptômes de dépression et d’anxiété et améliore le sommeil et l’humeur. Elle facilite aussi l’intégration sociale et contribue ainsi à la qualité de vie de la personne âgée.